Le carnaval, une opportunité fetichiste

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il y a 8 ans

Une rencontre fétichiste vire à l’extrême bondage

Nous étions allés faire des achats avec France une amie, ce samedi matin de février en période de carnaval, et en rentrant devions passer prendre des affaires chez Martine, une de ses collègues, qui habitait une villa dans la campagne.

Vers midi, nous arrivons chez elle, elle était en train de faire des crêpes avec trois autres amies Claire, Patricia et Noémie. Elle nous dit que si nous le souhaitions elle nous invitait à déjeuner pour fêter le carnaval. Invitation acceptée avec plaisir, et nous nous retrouvons rapidement dans le salon pour prendre l'apéritif. Un punch était prêt, préparé par Noémie, une magnifique malienne, nous lui firent honneur en ce jour gris d'hiver. L'ambiance se réchauffa assez vite et Martine dit tout à coup, c'est Carnaval et nous pourrions nous déguiser, il y a de quoi dans la maison (elle est costumière pour le spectacle). L'idée fut acceptée rapidement et elle nous conduisit dans son atelier ou se trouvaient de nombreux costumes sur des penderies.

Après avoir parcouru la pièce, je fis la remarque qu'il n'y avait aucun costume d'homme.
  • C'est vrai dit Martine je n'y avais pas pensé,

France dit aussitôt en rigolant :

  • Ce n'est pas grave, je vais choisir pour toi, c'est carnaval, un homme peut se travestir en femme.

Elle me dit de sortir de la pièce,

  • Je vais te donner ce qu'il faut.

Je fus conduit vers une chambre et quelques instant plus tard, France entra portant une panière avec un tas de vêtements.

  • Déshabilles-toi et range tes affaires dans le placard.

Quelques instants après, j'étais en caleçon au milieu de la chambre, France me dit en riant :

  • Ton caleçon n'est pas adapté et tu ferais mieux de l'enlever en tirant sur la ceinture,

Elle ramassa mon caleçon et le posa sur une étagère du placard avant de fermer celui-ci. Avant que je ne réagisse, elle sortit de la chambre

  • Je reviens de suite,

Elle me laissa ainsi nu. Je regardais alors le contenu de la panière et découvris une longue robe, un serre taille, des bas et des chaussures à talons, tout cela de couleur noire. C'est à ce moment la que revint France en me disant

  • Je vais t'aider à t'habiller.

Je protestais en disant que j'allais être ridicule, elle me dit que de toute façon, elle avait rangé la clé du placard et que je n'avais pas le choix. Le serre taille était rigide et équipé de lacets, elle me le fit enfiler et entreprit de le lacer en serrant et en me disant qu'une femme se devait d'avoir la taille fine. Puis vinrent le tour des bas attachés aux jarretelles et je dus enfiler une petite culotte assortie. Enfin elle me passa la robe, fendue sur le coté, qu'elle ferma dans le dos et me fit mettre les chaussures qui à ma surprise qui étaient à ma taille. Elle me conduisit ensuite à la salle de bain me faisant asseoir, elle entreprit de me maquiller et me mit une perruque, comme cela tu seras une vraie femme, comme nous toutes. Après m'avoir préparé, à son tour elle alla s'habiller avec les autres et dit

  • Je viendrai te chercher quand elles seront toutes prêtes.

Je me retrouvai devant la glace et une certaine excitation me prit en me voyant ainsi, en femme brune. Je fis quelques pas pour m'habituer à marcher avec les talons, ce qui accentua mon trouble, au contact du nylon sur mes jambes.

C'est Martine qui vint me chercher, et me regarda longuement avant de prendre ma main et de me guider pour descendre l'escalier vers le salon ou se trouvaient les filles. Je fis sensation et elles ne purent s'empêcher de s'approcher et de me complimenter en me touchant négligemment, ce qui me troubla à nouveau.

France et Martine étaient vêtues comme moi de robes longues, verte pour France et rouge pour Martine. Claire portait, elle un costume de page avec un collant blanc, Claire un body et un collant noir sous une robe courte sexy avec un dessin de panthère, quant à Noémie, elle portait une robe similaire noire sur un collant entier en résille noire.

Nous reprîmes un apéritif, ce qui fit monter l'ambiance et les rires. Le ton était vif et les allusions à ma virilité parfois assez osées. Nous nous sommes enfin mis à table autour d'une petite table ronde, Martine à ma gauche, Noémie à ma droite, puis en suivant Claire, France et Patricia.

Le repas fut enjoué, le champagne ayant remplacé le punch l'ambiance ne faiblissait pas. L'exiguïté de la table facilitant les contacts au début par inadvertance du moins c'est ce que je croyais, ils étaient de plus en plus fréquents et j'avais maintenant une cuisse de chaque voisine collée à moi de façon quasi permanente. Quant à France, en face moi, je voyais que son verre aussitôt vide était rempli par l'une ou l'autre de ses voisines elle était très excitée et riait en permanence.

Au dessert, les débats étaient de plus en plus exubérants, et les sujets abordés parfois chauds. Noémie s'adressant à Martine se pencha soudain vers elle par-devant moi, posa sa main sur ma cuisse et tout en lui parlant entreprit de me caresser provoquant une vive réaction sans que je puisse réagir. Je regardai France qui ne s'aperçut de rien, riant à ses voisines, je ne savais que faire, et il me sembla que cela dura une éternité. Heureusement que j'étais assis. Je compris que ce jeu était voulu lorsque quelques instants plus tard, c'est Martine qui se pencha vers Noémie, sa main rejoignant la sienne sur mes cuisses.

Le repas se poursuivit et c'est vers quinze heures que nous nous levâmes de table, rejoignant le salon qui nous accueilla pour prendre le café. Noémie dit alors aux filles :

  • C'est bien beau, mais il faut faire la vaisselle, je propose un tirage au sort pour savoir qui s'y colle.

A la courte paille dit Martine qui s'empressa de couper quelques chalumeaux présents dans un verre. Pas d'exception dit Claire puisque Marc porte une robe, il tire aussi. Ainsi fut fait et comme le sort n'était pas de mon coté je tirais la plus courte qui me condamna à passer à la cuisine. Noémie en tête, je fus conduit devant l'évier elle dit

  • Il va tout se salir, je vais lui chercher un tablier.

Elle revint aussitôt et dit à nouveau

  • Il risque de salir la robe, même avec le tablier, si France est d'accord, il l'enlève et mettra le tablier.

Malgré mes contestations, France défit aussitôt la fermeture éclair et je me retrouvais en sous-vêtements devant les filles. Noémie me passa alors un petit tablier de devant blanc qu'elle noua fermement dans mon dos, et me mit sur la tête un petit diadème assorti en disant :

  • Tu es belle ainsi, on dirait une vraie bonniche.

Elle compléta ma tenue par des gants de caoutchouc rose qu'elle m'aida à enfiler et dit :

  • Allez au travail, on viendra te voir de temps en temps,

Elles partirent au salon, entraînant les copines en rigolant.

La musique se fit entendre pendant que je commençais à faire la vaisselle, il y en avait pas mal. Cela faisait dix minutes que j'avais commencé lorsque Martine entra pour venir voir comment je me débrouillais. Elle s'approcha de moi par derrière, profitant que je portais un plateau plein de verres, elle me dit ne bouge pas, me saisit les tétons qu'elle pinça fortement, puis tout en tenant un entreprit de me caresser le haut des cuisses sous mon tablier de soubrette avec l'autre main. Elle s'enfuit en riant me laissant ainsi excité et frustré.

Les rires provenant du salon étaient de plus en plus forts. La porte s'ouvrit et elles arrivèrent ensemble, m'entourant et se collant à moi. France avoua qu'elles avaient un peu pitié et qu'elle m'avait porté à boire. Tout en disant cela Claire me prit par la main et me poussa vers le salon, me fit asseoir sur une chaise Louis XVI avec un dossier haut et arrondi, s'asseyant sur mes genoux face à moi en portant le verre à ma bouche. Pendant ce temps les autres se collèrent contre le fauteuil. Je sentis tout à coup des mains me saisir et me maintenir contre le dossier de la chaise pendant que d'autres mains entreprirent de m'attacher sur celle-ci. En quelques minutes, je me retrouvai solidement arrimé à elle, mains liées derrière le dossier, genoux et chevilles liés, une corde reliant les chevilles aux poignets, tirant mes jambes vers l'arrière, le haut du corps quant a lui fixé étroitement au dossier.

Je dis que c'était trop et aussitôt Martine prit un foulard pour me bâillonner ce qui réduisit mes contestations. Elles reculèrent en me regardant, puis disent qu'elles avaient imaginé un petit jeu de devinettes. Pendant qu'elle me bandait les yeux avec un autre foulard opaque, elle m'expliqua que je devrais deviner qui, et dans quel ordre, allait venir me toucher, bien sur sans parler, je devais essayer de les reconnaître, chaque erreur ferait l'objet d'un gage.

Je grognais mais n'avait pas le choix. Martine allait ouvrir un paravent devant moi et à tour de rôle chacune d'elles passerait derrière pour trois minutes, tout moyen de se faire reconnaître était possible, sauf la voix.

  • Hélas, tu ne peux pas bouger, dit-elle, dans ta position, donc fais preuve d'imagination.

Je restais ainsi un moment, puis la première arriva. Je sentis qu'elle m'enlevait le petit tablier et le diadème, elle continua par quelques caresses, puis elle tira un coté de ma culotte et un ciseau coupa, puis vint le tour de l'autre coté et d'un coup arracha le morceau de tissu mettant mon sexe à nu, et je l'entendis partir.

Cette situation commençait à m'exciter, alors qu'arriva la deuxième fille. Elle se colla contre moi, je sentis le contact d'une robe longue, c'était donc Martine ou France ? Ce qui est sur c'est qu'elle avait enfilé des gants en caoutchouc et de ses mains entreprit de me caresser, provoquant une terrible excitation qui fut visible immédiatement. Pour terminer, elle posa un baiser sur ma verge et partit.

La troisième je la reconnu lorsqu'elle me toucha, c'était Claire, grâce au contact de sa tenue de page. Elle enleva la corde qui tenait mes genoux serrés l'un à l'autre et avec celle-ci entreprit de les tirer vers l'extérieur, rendant plus accessible mon sexe et les fixa à nouveau dans cette position aux barreaux de la chaise avant de partir.

Il en restait deux à venir, qui de Patricia ou de Noémie fut la première ? Impossible de le savoir. Elle m'enleva le bâillon et colla sa bouche à la mienne pour un baiser interminable avant de reposer le bâillon encore plus serré, la deuxième se consacra à mon sexe qu'elle tritura en tous sens, avant de me poser une multitude de pinces à linge sur tout le corps, aucune partie n'étant épargnée. Hormis la douleur, l'excitation était totale, j'étais dans une situation extrême. Elle partit me laissant ainsi.

J'entendis la voix de Martine dire que puisque toutes étaient passées, elles allaient boire un verre pour me laisser le temps de la réflexion. Combien de temps suis-je resté ainsi, je ne sais pas. J'entends du bruit, on retire le paravent puis les rires des filles. Je devais ressembler à un sapin décoré avec les pinces que je sentais partout. Martine, en enlevant seulement mon bâillon, dit :

  • mon petit Marc, c'est l'instant de vérité, tu dois dire dans quel ordre nous sommes venues, et nous ferons le bilan.

Elle me fit boire un peu et ce fut à moi de parler. Après réflexion je dis :

  • France, Martine, Claire, Patricia et enfin Noémie.

  • Bien dit-elle, mais je dois relever deux erreurs, l'ordre était moi, France, Claire, Noémie et enfin Patricia. C'est vrai que pour Claire, la tache était facile avec sa tenue. On va considérer que tu as deux fautes donc nous allons devoir t'infliger deux gages pour avoir reconnu Claire, elle va avoir le plaisir de t'enlever les pinces une à une, lentement, mais les yeux bandés. On va mettre le minuteur en marche pour deux minutes. Le jeu consiste à ce qu'il reste au moment de la sonnerie huit pinces en place. Celles qui manqueront ou qui resteront seront comptabilisées et chacune en plus ou en moins correspondront à trente minutes de bondage...

De la musique jaillit dans la pièce et je les entendis s'approcher. Claire fut amenée derrière moi, ses mains se posèrent sur mes épaules, puis la voix de France dit :

  • Tu es prête ?

  • Oui dit Claire.

Le top fut donné et les mains de Claire s’affairèrent sur moi, à tâtons. L'enlèvement des pinces fut douloureux, je ressentais à chaque retrait l'afflux de s a n g , surtout quand elle enleva les pinces se trouvant sur les seins. Tout à coup la sonnerie se déclencha.

  • Top dit Martine, on va compter ce qui reste.

Apparemment Claire avait bien travaillé, elle avait retiré toutes les pinces qui se trouvaient sur mon torse et mon ventre, Martine enleva les huit qui étaient accrochées à mes oreilles,

  • J'ai gagné, dit Claire

  • Mais non dit Patricia en rigolant, il en reste encore en arrachant celles qui se trouvaient sous mes cuisses et qui ne pouvaient se voir.

Elle en retira ainsi cinq de chaque coté

  • Dix pinces égale cinq heures, bon courage Marc...

  • Faisons le point dit Martine, il est dix sept heures, Marc est condamné à cinq heures de bondage et à deux gages. Allons délibérer au salon.

Quelques instant après elles revinrent et dirent qu'elles avaient statué. Mon premier gage est d'être momifié entièrement, c'était celui de France et le deuxième était d'être mis à la disposition de Noémie pour la journée de dimanche, libre à elle de disposer de moi. Entre temps, je resterai momifié cinq heures placé sur un lit de la chambre. Ainsi fut-il décidé. La décision étant immédiatement exécutoire.

Martine demanda que l'on me détache pendant qu'elle allait chercher les bandelettes. Je fus libéré de ma chaise et conduit à la salle de bains pour faire quelques ablutions, France me dit profites-en cinq heures c'est long... Quelques instants plus tard, j'étais à nouveau entouré de ces dames, c'est en serre taille et bas que je serai apprêté, et elles me conduisirent à la chambre. Martine avait amené un carton contenant des rouleaux de tissus larges de quinze centimètres environ. Par ailleurs elle sortit d'une boite une espèce de mors avec des courroies et un masque pour la vue. Elle dit il doit être sage pendant son immobilisation, mais aussi il doit être en sécurité en me posant le mors dans la bouche et en l'attachant dans mon cou par les anneaux réunis par un petit cadenas.

Ensuite le masque me mit dans le noir, et je sentis enfin qu'elle me posait des bouchons dans les oreilles. En quelques secondes j'avais perdu toute notion d'environnement. Le reste de la préparation je le sentis. Ma tête, mes bras, puis mes jambes furent enveloppés minutieusement dans le tissus, puis le corps, les épaules et le tronc entièrement. Une fois entièrement recouvert de bandelettes, elles entreprirent de solidariser l'ensemble, mes pieds et mes jambes collés ensemble, puis mes bras le long du corps. Quelques minutes plus tard, je n'étais qu'une momie parfaitement rigide. Je sentis tout à coup qu'on me soulevait, et elles me posèrent sur le lit. Enfin je réalisai qu'elles fixaient ma momie sur le lit, avec d'autres bandes semble-t-il, il ne m'était pas possible de bouger d'aucune sorte.

Etant totalement isolé, elles durent partir sans que je ne m'en rende compte. Ce n'est que beaucoup plus tard que je compris ce qu'elles avaient fait.

Elles avaient décidé de continuer la fête entre elles et d'aller passer la soirée au restaurant. Ce n'est finalement que vers onze heures du soir que j'ai senti que l'on s'occupait de moi à nouveau.

La troupe était toujours aussi joyeuse, c'est ce que je constatai lorsqu'elles m'enlevèrent les bandelettes autour de la tête ainsi que mes bouchons d'oreille et le masque... mais pas le mors.

  • Restes muet dit Claire, sinon tu vas râler encore.

Elles me détachèrent du lit et à quatre me remirent debout.

  • La soirée n'est pas finie, champagne dit Martine. Il n'y a qu'à l'amener ainsi, il sera sage.

A toutes, elles me portèrent au salon et me posèrent contre le pilier de l'entrée ou elles me fixèrent avec quelques bandes.

  • Tu ne tomberas pas comme cela dit l'une d'elles, on va te faire boire, sois sans crainte.

Ainsi fut fait, je n'avais jamais bu du champagne ainsi, pas facile avec un mors aux dents.

Elles remirent de la musique et dansèrent encore longtemps. Ce n'est que vers une heure du matin que ces dames souhaitèrent se retirer.

  • Bon, ce n'est pas tout dit Martine, le dernier gage doit être mis en œuvre. Noémie, il est à toi jusqu'à demain soir,

  • Mais comment allons nous faire questionna France ?

C'est à ce moment là qu'encore un fois Martine se manifesta. Il y a les tenues de plongée au garage, on va l'équiper caoutchouc, ce sera bien, ensuite tu verras demain Noémie.

Aussitôt dit aussitôt fait, elle revint portant avec Patricia une combinaison, complète. Je fus libéré de mes bandelettes et me retrouvai en serre taille et bas encore une fois. Elles m'aidèrent à enfiler la combinaison très étroite, puis vinrent les bottines et les gants, puis la cagoule, sans enlever le mors bien sur. J'étais caoutchouté entièrement. Martine prit alors des rouleaux d'adhésif en toile, fixa les manchettes des gants, puis le haut des bottines. Puis ce furent les bras qui à nouveau se retrouvèrent collés le long du corps, enfin les cuisses collées l'une à l'autre jusqu'aux genoux.

  • Voilà le colis, il devrait être sage pour le voyage. Oh! Puis après tout, ce n'est pas la peine qu'il voit la route dit-elle en faisant plusieurs tours de la tête laissant seulement une ouverture au niveau de la bouche et des narines.

Je fus conduit dans une voiture et assis à l'arrière, fixé au siège par la ceinture de sécurité. Je compris ensuite que j'étais dans la voiture de France qui s'était chargée de ramener Noémie chez elle...et moi.

Noémie habite une maison ancienne au fond d'un jardin, c'est devant celui-ci que la voiture s'arrêta, il y avait cinquante mètres à faire à pieds. Cela me prit plusieurs minutes, à très petits pas vu ma situation, heureusement qu'à cette heure les gens sont couchés.

Je fus conduit directement au salon et Noémie me fit basculer sur le canapé puis finit d'attacher mes chevilles ensemble en me disant demain, il fera jour, je m'occuperai de toi...bonne nuit. Et elle s'en alla me laissant ainsi.

Je n'avais pas le choix de toute façon. La nuit bien que courte me parut longue, je n'arrivais pas à m'endormir. Aveuglé, je n'avais aucune notion du temps, lorsque Noémie me réveilla, elle me secoua.

  • Tu n'as pas honte de dormir ainsi dit-elle ?

Je ne pouvais répliquer. Elle coupa l'adhésif qui reliait mes jambes entre elles, me fit lever et me conduisit dans la maison. En fait elle m'avait conduit dans une salle de bain ou elle enleva l'adhésif qui me masquait le haut de la tête.

  • Je pose un ciseau sur le bord de la baignoire, tu as demi-heure pour te déshabiller entièrement, et prendre une douche. Je ferme la porte, tu passeras tous les vêtements par la petite fenêtre, tu ne garderas rien, compris ?

  • Oui dis-je à travers le mors.

La chose ne fut pas aisée, attr a p e r le ciseau avec les gants, cela le fit tomber plusieurs fois. Enfin je fus nu et prit une douche avec plaisir, enlevant les odeurs d'une nuit caoutchoutée. Pour terminer je passai comme convenu tous les vêtements par la petite fenêtre. Noémie les récupéra et par le même moyen me passa un petit carton en me disant :

  • Equipes toi et surtout n'oublies rien. Tu as vingt minutes.

Le carton contenait plusieurs choses tout d'abord un porte-jarretelles, un string assorti, des bas à couture de couleur noire, des ballerines noires. Dans une poche se trouvait une robe noire de latex à manches longues, courte de forme corolle, une large ceinture équipée d'anneaux et des bracelets fermant aussi avec des anneaux, ainsi que plusieurs cadenas ouverts et enfin une perruque noire à cheveux courts. J'entendis la voie de Noémie me dire de m'habiller tout d'abord et de mettre à la fin les bracelets en les accrochant avec un cadenas à chaque fois.

Elle devait me surveiller, alors que je fermais le dernier cadenas sur mon poignet, la porte s'ouvrit, elle me dit :

  • Restes ainsi face au mur,

Aussitôt après, elle ajusta ma perruque et vérifia la tension de la large ceinture autour de ma taille.

Noémie était habillée elle aussi, elle portait un ensemble de cuir noir sur un body en dentelle, ses jambes gainées par un collant noir en résille étaient chaussées de hautes bottes à talons lacées jusqu'aux genoux. Ses yeux disparaissaient sous de grandes lunettes fumées. Elle était magnifique, me dominant d'une demi-tête.

  • Bien fit-elle, tu es à ma disposition pour la journée, comme convenu, aussi tu vas te charger des taches ménagères, vaisselle, ménage, et faire pour finir ma chambre. Tu disposes de deux heures et ensuite je ferais le contrôle de toutes tes actions. Tu vas mettre ces gants de caoutchouc et je vais quand même compliquer un peu ta tache en posant ces chaînes.

Elle relia aussitôt les bracelets des chevilles par une chaînette de vingt centimètres, au milieu de celle-ci elle plaça une autre chaîne qu'elle relia dans mon dos à un anneau de la ceinture en la tendant légèrement. Ensuite deux chaînettes de vingt centimètres environ relièrent mes poignets à deux anneaux placés latéralement sur la ceinture. Me voilà donc prêt, elle finit en me disant

  • Les produits et accessoires de ménage, et la poubelle se trouvent dans le cabanon situé dans le jardin.

Cela provoqua en moi un sursaut car le jardin donnait sur la rue et des personnes pourraient me voir. Noémie comprit ma réaction et dit

  • Puisque tu réagis ainsi, tu devras aller chercher chaque objet, un à la fois dans le cabanon. Bien entendu, celui-ci est fermé à clé et tu devras à chaque fois l'ouvrir et le fermer, ce qui t'empêchera de te cacher.

Je n'avais pas le choix et commençai tout d'abord par la cuisine, après ce fut au tour du séjour ou je passai l'aspirateur et époussetai tous les meubles et objets, enfin j'allais vers la chambre. Noémie était derrière moi, quand j'ouvris la porte, je sursautai en découvrant la scène. France était attachée en croix sur le lit, nue une cagoule fermée masquant sa tête, seule une ouverture au niveau du nez permettait la respiration. Noémie rit et me dit :

  • C'est une surprise, je vous garde tous deux, la libération de France sera liée à la qualité de ton travail.

En entendant Noémie, France essaya vainement de bouger, mais ses liens étaient parfaitement ajustés et seul un râle sortit de la cagoule. France n'était donc pas partie hier au soir et avait passé la nuit ici.

Je dus enlever la poussière partout, ce qui me prit un certain temps. De temps en temps, je regardais France, ce qui m'excita beaucoup.

Enfin je fis un dernier voyage au cabanon pour ranger l'aspirateur. Noémie regarda alors l'heure, il était onze heures et dit :

  • Tu as mis beaucoup plus de temps que prévu, trois quarts d'heure de trop, ce qui bien entendu va se convertir en punition.

Elle me ramena vers la chambre et ouvrit les portes de la grande penderie murale. Je découvris alors que celle-ci était vide et que le mur était équipé de divers anneaux. Elle me fit entrer dans celle-ci et après avoir détaché mes chaînes, m'attacha au mur en croix, les bracelets fixés à des anneaux, ensuite elle se servit de cordes pour littéralement me coller au mur.

  • Bien dit-elle, je vais laisser les portes ouvertes, tu verras ainsi France, vous serez bien ainsi tous deux. Quant à moi, c'est dimanche, je vais donc profiter de la journée car demain je travaille et j'ai besoin de me distraire.

Elle prit son manteau, sortit de la chambre. Quelques instant plus tard, j'entendais démarrer la voiture. Nous étions là jusqu'à quand ?

Noémie rentra enfin, combien de temps s'était-il écoulé depuis son départ, plusieurs heures c'était sur, j'étais enquilosé, ma position bras tendus et écartés verticalement devenait inconfortable. Quant à France, elle ne pouvait bouger, et devait trouver le temps long. Noémie était joyeuse, jeta son manteau sur un fauteuil et entreprit d'enlever son tailleur, apparaissant bottée en body et collant, elle était très excitante. Sans bruit, elle s'approcha de moi, retroussant ma robe, elle concentra ses efforts sur mon ventre, cela l'amusait de m'exciter et en quelques secondes, une forte érection récompensa ses efforts. Dans la continuité, elle se baissa et engloutit mon sexe, elle atteignit son but en quelques secondes. Se relevant ensuite, elle fit comme si de rien n'était et dit à voix haute

  • Je vais vous libérer car il était plus de vingt heures et que nous devions quand même rentrer.

J'étais quant à moi resté attaché près de neuf heures d'affilé.

Elle commença par détacher France, sans toutefois lui enlever le cadenas qui fermait sa cagoule, la conduisit d'urgence aux toilettes, et la ramena quelques instants plus tard. Elle entreprit de l'habiller sommairement, lui fit enfiler un collant opaque noir et un gros pull à col roulé rouge, puis mettre des ballerines noires. La laissant ainsi, elle partit dans l'entrée et revint portant des gants de ménage et un rouleau d'adhésif large. Lui mettant les gants, elle fit trois tours d'adhésif autour de chaque poignet empêchant de les enlever sans ciseau ou couteau approprié.

Satisfaite, elle lui enleva enfin la cagoule et je constatais que cette dernière était équipée d'un petit bâillon gode incorporé, le supplice pour France avait été total. Elle réagit peu en se voyant ainsi parée, la fatigue se faisait sentir.

Elle abandonna France pour me libérer à mon tour. Tout d'abord, elle enleva mon mors, ce qui me permit de faire quelques mouvements avec la mâchoire, mais aussitôt après, prenant la cagoule que portait France, elle me la mit sur la tête et consciencieusement la ferma, ce qui me bâillonna et me replongea dans le noir. Je ne savais plus ce qui se passait. Le cadenas du collier fermé, elle entreprit de me détacher et me fit sortir du placard. J'entendis un bruit de chaîne et sentis qu'elle entourait ma taille l'attachant avec un cadenas. Elle me tira et je sentis la chaîne se tendre, puis un autre clic d'un cadenas qui se fermait. Pour que je comprenne, elle dit qu'elle m'avait relié à France par la taille et que nous disposions de quarante centimètres de liberté l'un vis à vis de l'autre.

Noémie expliqua alors que nous n'étions pas totalement libres, d'abord, mes vêtements étaient toujours chez Martine, ceux de France étaient déjà dans le coffre de la voiture, quant aux clés des cadenas qui nous reliaient, elles étaient aussi chez Martine ! Donc pas le choix, nous devions revenir chez elle...

Bâillonné, je ne puis rien dire, quant à France, elle était furieuse, mais que faire ? La nuit était tombée, Noémie enfila son manteau, nous tirant par la chaîne, elle nous fit traverser le jardin, ouvrit la porte coté passager, fit monter France, puis moi. Je sentis qu'elle me mettait la ceinture, et rapprochant mes poignets, elle relia les deux bracelets par un cadenas qu'elle ferma, puis vinrent le tour de mes chevilles qui eurent droit au même traitement. Un bout de corde finalisa le tout en attachant mes genoux entre eux.

Enfin elle tendit les clés de la voiture à France en lui disant qu'elle espérait que la police ne nous arrêterait pas car nous aurions du mal à expliquer notre situation. Il ne nous restait plus qu'à retourner chez Martine, parcours d'une quarantaine de kilomètres. France réalisant alors que j'étais à nouveau attaché et lié à elle, elle dit à Noémie

  • Comment vais-je faire chez Martine pour descendre de la voiture ?

T'inquiètes pas répondit-elle, tu n'auras qu'à klaxonner, de toute façon je la préviens de votre arrivée. C'est ainsi que nous entreprîmes le voyage retour.

Cela prit près de trois quarts d'heure, France s'évertuant à conduire en respectant le code de la route et prenant parfois une petite route plutôt que la nationale. Enfin nous arrivâmes chez Martine. Elle répondit de suite au coup de klaxon et ne put s'empêcher de rire en nous voyant ainsi. Elle avait les clés des cadenas de la chaîne et les défit aussitôt. France libérée, elle la fit rentrer dans la maison, le froid se faisant sentir, puis vint s'intéresser à moi, essayant les clés, elle ne put ouvrir les cadenas, surprise, elle dit :

  • mais qu'a fait Noémie, ou sont les clés ?
Ne trouvant pas la solution, elle décida de rentrer la voiture au garage pour me mettre à l'abri et ensuite repartit à la maison pour téléphoner afin d'avoir la solution.

Ce ne fut que dix minutes plus tard qu'elle put enlever les cadenas, leurs clés étant au fond d'un sac plastique dans le coffre. Dernière espièglerie de Noémie de la soirée. Martine me fit entrer dans la maison, me complimenta pour ma tenue et me libéra de la cagoule. Nous retrouvions notre liberté ce dimanche soir, il était près de vingt deux heures. Rapidement rhabillés, France et moi reprîmes la route pour rentrer, je proposai à France de rester chez moi ce soir, puisqu'elle ne travaillait pas avant vingt heures le lundi, ce qu'elle accepta rapidement. Au cours du trajet, elle m'avoua que ce week-end n'était pas le fruit du hasard, elle avait minutieusement préparé ce piège avec Martine. Se rappelant qu'un jour nous avions parlé de fantasmes, il lui avait semblé que je n'étais pas insensible à cela, quant à elle, elle adorait le bondage et pratiquait régulièrement le self bondage chez elle. Je lui dis que j'avais adoré, même si j'avais trouvé le temps long ainsi attaché. Me travestir était aussi une expérience que je n'avais jamais osée. Puisque ce goût nous était commun, elle me proposa, vu notre entrain de recommencer ces expériences

Chapitre 2

Emma, la révélation

Peter n'avait pas réagi au départ brutal d'Emma. Son impétuosité et son audace naturelles le subjuguaient autant qu'elles l'agaçaient. Emme était une femme entière, dynamique, séduisante dans son excès. Son caractère fétichiste parfaitement assumé ne l'avait pas dérangé dans le déroulement de sa carrière, tant elle irradiait de spontanéité et de charme, mais aussi d'élégance et de talent. Ses vêtements de vinyl, de latex ou de cuir ne provenaient pas d'une obscure sex shop, mais des meilleurs designers, comme Thierry Mugler ou Gaultier, ou encore des créateurs vinyl ou latex comme Peter Lehr ou House of Harlot. Elle avait une des toutes premières clientes assidues de Wanda Nylon, célèbre pour sa collection de vêtements en vinyl.

Ce mélange de provocation et de charme était l'atout maître d'Emma. Peter n'arrivait pas à imaginer cette femme dominée et meurtrie, voire diminuée dans ses facultés physiques ou mentales par une mise en esclavage dur. Pourtant, à y réfléchir comme il le faisait depuis son départ subit, il arrivait à percevoir derrière son statut de femme professionnelle attirante un personnage plus complexe, un désir de v i o l ence perceptible dans leurs jeux érotiques, un goût non dissimulé pour les lectures les plus hard.

Il l'avait souvent surprise à lire les pages les plus v i o l entes de sites sur le net, à regarder des vidéos de sites extrêmes. Mais il n'avait pas prêté attention à ces signaux anodins, au fond, pour des pratiques imaginaires et rarement vécues comme cette nouvelle qu'il avait lui-même lu avec trouble, Fin de partie pour Christeen, qui décrit une esclave qui, une fois libérée de quinze années de contrat avec son maître, décide de s'engager dans une vie de prostituée maso jusqu'à en mourir. Emma aimait aussi beaucoup cette autre nouvelle qui circule sur le web où une jeune femme décide de se faire enfermer en latex dans un caisson étanche, A View of the Mountains.

Perdu dans ses réflexions, gagné par la somnolence justifiée à 3h00 du matin, Peter n'entend pas la sonnette de l'entrée de leur appartement. Puis des coups à la porte finissent par le sortir de sa léthargie et il se dirige, vêtu de sa combinaison latex habituelle, ganté et cagoulé, vers la porte. Il voit dans l'œilleton de la porte Emma, ruisselante, les cheveux effondrés… et il ouvre pour la laisser entrer. Le spectacle qu'elle offre est troublant. Elle porte son trench en vinyl boutonné et ceinturé, mais n'a plus la combinaison de latex avec laquelle elle était partie et se trouve pieds nus. Elle lui tombe dans les bras, ils s'embrassent intensément et Peter finit par lui demander séchement : " D'où viens-tu ? ".

Emma sans rien dire, fouille dans sa poche et en sort une liasse de billets trempés qu'elle tend à Peter qui lâche de façon sardonique " Tu as fait un casse ? ". " Voilà, deux jours de passes SM " répond-elle. " Maintenant, Peter, tu sais clairement qui je suis, qui je peux être. Fais de moi ce que tu veux. Rejette-moi, bats-moi, enferme-moi, tue-moi, mais décide ce que tu veux faire de cette pute maso vient de se faire plus de 5000 € en deux jours et deux nuits ininterrompues. Garde cet argent, c'est à toi. Mais maintenant, je t'en prie, laisse-moi dormir, toute la journée, appelle demain au bureau pour leur dire que je suis souffrante, et nous parlerons demain soir. " Elle se dirige vers la salle de bains où sans retirer son trench de vinyl elle se précipite sous une douche brûlante. Peter la laisse et retourne se coucher sur le canapé du salon où il ne trouve pas aisément le sommeil, sonné par le spectacle de cette femme qu'il ne reconnaissait plus.

Le talent d'Emma

Le matin, Peter part comme à l'accoutumée vers 8h30 à son bureau de La Défense où il doit continuer à négocier une affaire complexe avec une industriel chinois qui souhaite s'implanter en France. Il ne cherche pas à prendre des nouvelles d'Emma pendant toute la journée. Il rentre tardivement à l'appartement où il trouve Emma en combinaison et cagoule latex, bâillonnée, attachée aux quatre coins de leur lit par des chaînes verrouillées par des cadenas. Peter a souvent attaché Emma ainsi mais c'est la première fois qu'elle le fait seule. Il ne résiste pas au plaisir de lui caresser les seins sous le latex avant de lui retirer son bâillon. " Et bien, parlons " dit-il. " Je ne détache pas, tu as choisi cette position. Comment vas-tu ? " " Oui laisse-moi ainsi, je vais bien, j'ai dormi au moins douze heures dans mon imper trempé, avant de m'installer comme cela vers 15h00. Je pensais que te rentrerais plus tôt, mais tout va bien, je suis endolorie de partout… "

" Et bien raconte moi ta sortie. C'était prémédité ou improvisé ? " " Les deux Peter. Je ne voulais rien te dire mais j'avais repris des contacts par l'intermédiaire d'un ancien client de New-York qui est avocat et que j'ai rencontré fortuitement au cours d'une négociation il y a plusieurs mois. Nous avons pris un verre un soir en sortant des discussions et m'a laissé sa carte. J'avais repris contact avec lui et il m'avait donné une adresse. C'est là où je suis allé vendredi soir. "

  • Qu'est-ce que c'est ? Son appartement ?

  • Non, ne crois pas ça, c'est une boîte sado maso clandestine dans le XVIe

  • Et alors, tu as été là, et tu as dit je suis à vous pour de l'argent ??

  • Non, je ne connaissais personne, mais une femme seule en vinyl et latex dans un endroit comme ça, c'est une invitation explicite, c'est clairement une pute, ou une bourgeoise en quête d'émotions fortes. Quelques types se sont rapprochés de moi et m'ont proposé de sortir avec eux pour aller dans une soirée privée. J'ai accepté. Et je leur ai dit que ce serait pour de l'argent. Mais sans limites.

Peter réagit v i o l emment ;

  • Mais c'est totalement débile, Emma, des gens que tu ne connais pas, sans papier, sans téléphone, je ne savais pas où tu étais. Ils auraient pu te tuer !

  • Oui, bien sûr, j'y ai pensé. Mais je voulais cette expérience. Je voulais te démontrer que je pouvais le faire. Sans sécurité.

  • Ils m'ont cagoulée, attachée les bras dans le dos avec des s a n g les, les chevilles également, poussée dans le coffre de leur voiture. On a roulé au moins une heure et quand ils m'ont sortie j'ai sentie l'odeur de l'herbe humide. C'était une maison, avec une allée en gravier. Ils m'ont détaché les chevilles, j'ai pu marcher jusqu'à un perron, gravi quelques marches, puis descendu un escalier en pierre pour aller dans un endroit humide, une cave sûrement. Ils me tenaient par les bras pour éviter que je tombe. Je n'ai jamais rien vu.

  • Puis ?

  • Ecoute, imagine ce que peuvent faire quatre types avec une pute maso… Ils m'ont dit pour 3000 € tu fais tout. J'ai répondu oui bien sûr mais avec protection. Ils étaient d'accord. Il y avait aussi des femmes dans le groupe.

  • Et ?

  • Tu veux tout savoir, combien de fois ils m'ont enculée, fouettée, baisée. Ecoute Peter, tu vas me détester. Dis-moi tout de suite que c'est la fin entre nous.

  • Non, je veux tout savoir. Je ne te donnerai ma décision qu'après ton récit.

  • Il était tard, j'ai perdu tout point de repère, mais rassure-toi je n'ai pas pris de D r o g u e , ni même d'alcool. Je leur ai dit que je voulais être consciente de tout. Ils m'ont respecté. Ils avaient à faire à quelqu'un de consentant, payée, ils ne voulaient pas d'ennuis. Tous des avocats, des médecins, des juges, j'imagine. Avec leurs femmes. Leurs maîtresses. Pas d'ennui donc avec la pute, mais ils allaient la faire souffrir, c'était le clou de la soirée, ça sert à ça une pute maso.

  • Passons sur la philosophie. Donne-moi les détails ? Ils t'ont attachée, puis fouettée ?

  • Oui, bien sûr, ils ont fait un concours, j'ai été attachée sur une croix de Saint-André, d'abord sur le ventre, puis sur le dos. C'était à celui, ou celle, qui ferait la plus belle marque. C'est comme cela qu'ils ont méthodiquement lacéré la combinaison. Je ne pouvais pas hurler, j'avais un bâillon sous la cagoule en latex épais qu'ils m'avaient mise. J'avais la bouche maintenue ouverte, mais je ne voyais rie, je n'entendais pas grand-chose. Puis ils m'ont couché sur le ventre sur une table, dure, en bois je pense, ils m'ont ligoté puis méthodiquement pénétré par les trois orifices. J'ai tout eu. Des bouteilles, des sexes, des godes de toute taille. ils m'ont même mis des vers de terre, des fourmis dans le vagin, de l'urine dans le rectum. Ils venaient se vider tout à tour. Ils sont allés chercher un spéculum, pour m'ouvrir largement l'anus, ce qui me laisse penser qu'il y avait des médecins dans le groupe, et m'ont aussi déversé des litres de bière. Evidemment j'ai tout rejeté au bout d'un moment dans des crampes horribles. Ils ont récupéré dans un bocal et m'ont fait boire ce lavement. Cela les faisait rire.

  • Et toi, Emma, et toi, que ressentais-tu ?

  • Peter, tu vas me détester. J'avoue avoir aimé. Tout. Chacune de ces sensations. Etre salie, utilisée. J'ai toujours aimé ça Peter, depuis mon a d o l e s c e n c e . Pardonne-moi ! Je comprendrai que tu sois choqué par cette histoire. Je t'aime depuis notre première rencontre, avec ton côté un peu coincé, ce fétichisme non assumé, tendre, je voulais éviter cela, mais tu m'as provoquée, et il aurait fallu un jour que ça explose. J'ai tenu des années sans ces sensations, mais désormais je veux les vivre pour toi.

  • Qu'ont-ils fait encore ?

  • Tu veux tout savoir, vraiment tout ?

  • Maintenant je suis prêt à tout !

  • Ils m'ont retournée, couchée au sol, puis tour à tour, ils sont venus me fouetter les seins et le sexe. Puis ils m'ont couverte de sperme, les hommes éjaculaient en visant ma bouche, puis ils ont essayé l'urine avant les e x c r é m e n t s. Un d'entre eux a eu l'idée de ramener du fumier du jardin, ils ont bien aimé l'idée, mais le maître de maison a pensé qu'il valait mieux faire cela dehors. Ils m'ont alors trainé vers le jardin, nous n'avons pas marché longtemps, il devait y avoir une issue directe de la cave, puis ils m'ont à nouveau attaché les chevilles et les poignets puis étendue dans une sorte de fosse avec des déchets humides qui me rentraient dans le dos , et ils ont déversé une brouette de fumier frais sur moi, toujours en me frappant. Puis ils sont partis dans la maison en riant, me laissant seule. Je ne savais pas s'il faisait jour. Je me suis endormie, épuisée.

  • Et ça aussi, tu as aimé ?

  • Oui, je t'ai dit que mon amant de New-York m'avait initiée à la s c a t. Cela ne me choque plus.

  • Puis ?

  • Quelques moments plus tard, peut-être une heure, ou deux, ils sont revenus me chercher. Ils m'ont mis debout, j'étais toujours dans ma combinaison en latex en lambeaux, puis ils m'ont arrosé au jet de jardin. L'eau était froide, mais cela me réveillait, j'étais bien, lucide. Rassurée de l'état d'esprit de mes b o u r r e a u x. Non ils n'allaient pas me mutiler. J'avais confiance. Une femme est venue déchirer le reste de la combinaison et me mettre nue. Elle m'a frotté le corps avec des herbes mouillées, comme un cheval, puis à nouveau rincée avec le jet d'eau. J'étais propre, ou presque. Les marques me faisaient mal. L'un d'entre eux eu l'idée de prendre des orties pour me fouetter les seins, puis ils ont bourré les orties fraîches dans mon vagin. C'était atroce. La douleur irradiait dans tout mon bas ventre. Pliée en deux de douleur, je tenais à peine debout. Ils m'ont à nouveau trainée vers l'intérieur et à nouveau ligotée sur une table basse, sur le dos. Je ne savais pas ce qu'ils voulaient à nouveau faire de moi. J'étais prête à tout. J'ai été vite fixée sur mon sort. Une femme s'est accroupie et à commencer à me lécher le sexe.

C'était bon, apaisant, après les orties. Puis elle a commencé à introduire un doigt, ouvrant délicatement et méthodiquement mon vagin qui se relâchait, puis deux doigts. Je mouillais intensément, mais j'ai sentie qu'elle ajoutait à l'humidité de mon désir un fluide pour faciliter la pénétration. Et soudain j'ai senti sa main entière me pénétrer, prendre sa place délicatement, explorer chaque recoin de mon sexe avec ses doigts experts, pendant que l'autre main caressait mon clitoris. Je sentais monter un orgasme puissant. Soudain je me suis cambrée, mon vagin s'est contracté et j'ai eu le plus bel orgasme de ma vie, long, durable, avec des répliques qui se répercutaient dans tout le corps. Je jouissais en râlant. Je lui ai dit à travers la cagoule d'enfoncer sa main, elle a compris et l'a fait. Mieux encore elle introduisait dans mon anus un gode en acier, dont je reconnaissais le froideur, qu'elle faisait pénétrer lentement, pas petits coups, pour l'enfoncer au maximum… Je continuais à jouir, Peter. Je voulais jouir encore et toujours. Elle s'est retirée délicatement et j'ai alors senti une langue râpeuse sur mon sexe largement ouvert, puis une forte pression sur mes seins. Un chien. Un grand chien qui m'a pénétré brutalement, profondément, et a entreprise de me ramoner sans ménagement en s'installant avec son noeud dur pendant de longues minutes. J'étais en apesanteur, je n'avais jamais connu ça. Cette intensité et cette douceur, à la fois. Une femme me caressait le visage. J'étais apaisée. Puis le chiens'est retiré. Je n'ai entendu de leur conversation étouffée par le latex " Quelle belle pute, quand même ! ". J'étais fière de moi. De mon audace et de mon endurance. Ils m'ont abandonnée sur cette table pendant qu'ils allaient probablement se restaurer. J'étais profondément bien.

  • Bon, dit Peter, je commence à comprendre pourquoi tu trouves mes pénétrations un peu… basiques !

  • Ne m'en veux pas, je t'en supplie. Comprends-moi !

  • Comment s'est achevée cette belle séquence ? ajoute-t-il avec agacement.

  • Et bien ils sont revenus de leurs agapes, je n'avais toujours aucun sens de l'heure. Ils m'ont détachée, relevée, remis la jupe et la veste de latex, puis le ciré en vinyl, sans enlever la cagoule. Nous allons te reconduire à Paris, je viens de téléphoner, des amis t'attendront Porte de Montreuil. Il y a là-bas un bordel où ils te feront passer la fin de la journée sans perdre ton temps. Voici les 3000 € promis, ne te les fais pas voler. Tu peux revenir quand tu veux dans la boîte. Nous aurons d'autres surprises pour toi. Ils m'ont embarqué dans la voiture, puis arrêté sur les boulevards des maréchaux, où discrètement, ils m'ont enlevé la cagoule, extrait du coffre, remise debout, intimé l'ordre de ne pas me retourner et d'attendre là. Puis ils sont partis.

Un gros 4x4 noir est arrivé immédiatement, vitres fumées, une porte s'est ouverte et j'ai été tirée à l'intérieur et immédiatement on m'a remis une autre cagoule, un collier de métal et j'ai entendu un cadenas le fermer. L'homme qui m'a tiré à l'intérieur me dit. " Bienvenue, voici nos conditions : 30 € la pipe, 80€ la pénétration vaginale, 150 € la sodomie. Tu t'arrêtes quand tu auras amassé 3000 €, dont 1000 pour nous. Là où on t'en emmène tu auras des clients. Rapports protégés, bien sûr. " J'ai répondu que j'acceptais mais que Je prenais le fouet pour 50 € de plus. " Vendu, m'a-t-il dit, j'aime bien travailler avec des belles putes comme toi. Ca change du tout-venant. La pute bourgeoise occasionnelle, c'est l'idéal. Ce sont les plus salopes car elles viennent pour jouir de leur dégradation, il n'y a pas d'embrouilles et mes clients adorent ça !. D'ailleurs on commencera par moi, gratuitement, je trouve que tu as de la classe, tes vêtements sont superbes. Voilà, nous y sommes. Sors ! Je descends de la voiture avec prudence, cherchant le sol, puis je me relève. Il me guide par le bras.

Puis nous entrons dans cet hôtel de passe qui sent la crasse, la pisse, la sueur. Tous les clichés du genre, je suis désolée. Mais c'était bien ça. On monte deux étages et on entre dans une chambre ou je suis poussée sur le lit. Sans me déshabiller il me pénètre immédiatement sans ménagement tellement je suis mouillée et il me fait jouir.

" Je te laisse, je ne t'attache pas, j'ai confiance, je suis à l'entrée et je compte… ". Alors commence un défilé qui ne s'arrêtera qu'au 3000 ème euro. Je n'ai pas compté pour ma part. Pas le temps, pas envie. Des sexes qui me pénètrent, sans fin. J'ai pratiquement pu jouir à chaque rapport avant que la douleur ne vienne altérer mes sensations. C'est là où j'ai demandée à être fouettée sans ménagement. Mais comme ils n'avaient pas de fouet ou de cravache, ce fut avec des ceintures, parfois avec le bout métallique. Mais ça allait plus vite. La douleur était addictive, plus ils me frappaient, plus je m'évadais. Plus j'avais mal, plus j'arrivais à jouir. Et puis ce fut fini. Il m'a remis l'argent dans la poche de mon ciré, ma redonné en gentleman mes vêtements de latex et il m'a raccompagnée toujours cagoulée à la station de taxi. Je suis arrivée ici quelques minutes plus tard.

  • Bien, dis Peter, merci pour ce récit épique, mais j'aimerais quand même vérifier. Je vais te détacher pour que tu puisses te déshabiller et mes montrer tes marques, une telle journée ne peut pas passer inaperçue.

Il détache Emma, l'aide à se relever, douloureusement. Elle titube vers la salle de bains en se tenant aux murs, et va retirer la combinaison sous la douche. Elle revient immédiatement. Et alors Peter, ébahi, observe une constellation de bleus, de marques de fouet encore bien dessinées, d'hématomes de toutes les couleurs du bleu au v i o l acé, sur le ventre, sur le dos, les cuisses. Son sexe est tuméfié, enflé, son anus encore distendu. Seul le visage est épargné.

  • Alors, tu me crois maintenant, dit Emma, fièrement ? Tu vois que je ne t'ai pas menti. Tu peux appeler le mec de l'hôtel, il m'a glissé un papier dans la poche de mon trench avec son numéro, le voici.

  • D'accord, je le fais devant toi. Il désactive la signature de son portable, met le haut-parleur et appelle. Une voix mâle lui répond. " Je suis le mari de votre pensionnaire d'hier soir. Cela s'est bien passé ? " Le type répond " Pas d'embrouilles, pas d'embrouilles ! Oui tout allait bien, très bien, et tu peux me la confier quand tu veux ta salope, c'est une bonne, une excellente. Elle adore jouir et se faire tringler. Tu es impuissant, ou quoi ! Si tu peux pas la satisfaire, alors envoie-la moi quand tu veux, on fait 50/50. " Et il raccroche.

  • Bien, dit Emma. La preuve est faite. Je suis une salope, une pute maso. Et je persiste à vouloir vivre ça pour le reste de ma vie en devenant ton esclave.

  • Alors le contrat c'est ça, Emma. Tu veux être mon esclave, ou tu veux devenir pute ? Je ne comprends plus !

Le choix de Peter

  • Peter, soyons clairs, je ne veux rien. Une esclave telle que je souhaite l'être ne veut rien. Son dernier geste d'être humain est de signer son contrat. Elle devient alors un objet sans volonté. C'est à son maître de décider, pute ou nonne ou table ou chienne. Ou rien. Un papier vierge sur lequel s'imprimera la volonté de son maître, minute par minute. Jusqu'à sa m o r t . Tu comprends, je souhaite l'anéantissement total de ma volonté. Emma, l'analyste brillante, veut disparaître des écrans radar. Je ne veux même plus me souvenir de ce que j'ai été. Les deux jours que j'ai vécus je les ai désirés, presque programmés. Mais c'est une anomalie. Comme il est anormal qu'une esclave jouisse comme j'ai joui dans que son maître l'y autorise.

  • Donc tu veux que je te fasse vivre tous les jours un scénario de douleur, de souffrance, d'humiliation pour en tirer plaisir, si je le souhaite.

  • Oui, Peter, c'est exactement cela. Et je le veux ardemment.

  • Mais c'est trop facile Emma, c'est moi qui doit endosser toutes tes décisions. Je ne veux pas, moi, te piétiner, te mutiler, te faire prendre des risques insensés pour ta vie et ton intégrité physique.

  • Peter, dit-elle doucement, c'est ce que je veux. En le voulant je sais aussi que je décide de t'abandonner, de quitter la vie que nous avons eu ensemble passionnément. Je sais que tu pourras décider de m'abandonner, de me vendre un jour, ou de m'emmener à la casse comme une vieille voiture dont tu voudras te débarrasser. Je le sais. J'accepte de tourner la page sur notre vie d'avant. Je suis convaincue que c'est le moment. Ce que j'ai vécu ce week-end a totalement réveillé en moi une Emma que tu n'as pas connue, plus intense que vive et brillante, suicidaire sûrement, mais j'y trouve un plaisir immense que nos jeux fétichistes ne me permettent plus de satisfaire. En acceptant ce contrat, Peter, tu me perds. Mais tu vas avoir en échange le plus bel objet de désir et tu vas aussi pouvoir révéler en toi les instincts pervers que ta bonne éducation, ta pudeur, ont soigneusement anesthésiés. Tu pourrais aussi retrouver à côté une belle femme, une femme de la vie, pas une femme de l'obscurité telle que je souhaite être. je sais qu'esclave, déchue, tu cesseras un jour de m'aimer. C'est ainsi et ce n'est pas grave. C'est le destin des objets d'être abandonnés. Penses à la citation d'Histoire d'O.

  • Emma, tout ce que tu dis me trouble profondément. Je retrouve là tout ton talent, la méthode, ta dialectique. Mais je ne veux pas me retrouver demain avec une légume muette, une poupée désarticulée.

  • Peter, comprends que c'est précisément à quoi j'aspire.

  • Emma, nous tournons en rond. Il faut trancher. Ma réponse à ta question est aujourd'hui clairement non. Mais je t'aime, je veux te satisfaire, je crois comprendre ce que tu recherches et j'avoue que non seulement ça ma trouble mais j'y entrevois un immense plaisir potentiel pour moi. Ton récit m'a excité au plus haut point. Mais j'ai regretté de ne pas être là. A l'avenir, je veux aussi en profiter.

  • Tu vois que tu peux Peter. Je t'assure que toi aussi tu y trouveras beaucoup de plaisir, crois-moi.

  • C'est encore trop tôt. Je te propose un compromis. Ecoute-moi, ce n'est encore très clair dans ma tête mais cela pourrait ressembler à ça. Je jette les bases d'un compromis, on en discute, et on signe. Oui, je suis d'accord pour que tu deviennes mon esclave, soumise à ma seule volonté. Oui je suis d'accord pour te faire subir, sans ton accord, tous les traitements que mon imagination m'autorise et crois-moi, je vais y travailler. Nous commencerons par les modifications corporelles. J'adore les tatouages et les piercings et je pense que tu ne regretteras pas mes choix… Je commence à avoir quelques idées claires après être passé sur BME ! Mais je souhaite que tu participes activement à cette évolution. Je ne veux pas d'une huître. Je veux que précisément ton intelligence contribue à ta dégradation volontaire, lucidement, étape par étape.

Tu m'as démontré ce week-end que tu pouvais subir avec talent, j'aimerais que tu choisisses tes épreuves. D'abord tu n'arrêteras pas de travailler, tu continueras ta carrière. Ton apparence ne changera pas, au moins discrètement. Nous continuerons à avoir une vie de couple normale, avec une vie sociale. Tu ne seras enfermée que quand je le souhaiterais, mais tu pourras aussi m'en faire la demande. Je pense que tu aimes depuis longtemps être humiliée, prostituée. L'idée me plaît. Régulièrement tu seras conduite dans le bordel de ce type. Je prendrai contact avec lui. Je trouverais d'autres idées, d'autres contacts, je sais qu'il y a des réseaux. Bien évidemment, tu continueras intensément à vivre aussi ton fétichisme. Mais je vais n accroire le degré pour que non seulement tu y trouves le plaisir que tu y as toujours trouvé, mais que tu en souffres aussi. Je sais que tu es un peu claustrophobe aussi je te pousserai dans les jeux de breath control, je t'enfermerai dans des réduits étroits, sans lumière, sans air. Tu porteras souvent les masques à gaz que tu aimes, mais reliés à des bouteilles à la capacité aléatoire pour créer l'angoisse de l'A s p h y x i e . J'aimerais aussi te punir de ta trop grande facilité à jouir. Je pense qu'ainsi progressivement je m'habiterai à un traitement plus radical, peut-être même que j'en aurai envie rapidement. Je ne peux pas le dire aujourd'hui. Je vais peut-être me convaincre que la vraie Emma n'est pas celle que j'aime, mais une autre, que j'apprendrai à mon tour à aimer pour l'aider à se détruire. Que penses-tu de ce compromis ??

  • Peter, tu apprends vite. J'en étais sûre. Je suis aussi convaincue que très vite tu te rendras compte que mon désir absolu est atteignable. Mais je pense que tu as trouvé les mots justes. Nous devons apprendre mutuellement à nous réinventer sur d'autres bases que celles qui nous ont rapprochés. J'ai confiance sur le fait que le processus graduel que tu proposes est plus acceptable pour toi que la brutale rupture à laquelle j'aspire. Je pense que ce compromis est une opportunité formidable de nous redécouvrir. J'ai bien noté aussi que ton désir à toi, Peter, que je ne remets pas en cause, d'être soumis à la chasteté implique que nous n'ayons plus de rapports sexuels classiques.?

  • Oui, tu l'as bien compris. Et je te demande de t'y soumettre.?

  • Je l'accepte bien sûr, je l'a compris. Mais accepterais-tu qu'à mon tour je te propose d'être privée de jouissance ? Tu m'as bien dit vouloir me punir de ma trop grande aptitude à jouir. Et tu souhaites que je sois aussi active dans ma dégradation volontaire comme tu le décris !?

  • A qui penses-tu ??- Oh, Peter, j'y pense depuis très longtemps… Il y a beaucoup de techniques pour empêcher une femme de jouir. Cela pourrait être une ceinture de chasteté efficace, en acier, avec absolue impossibilité d'être pénétrée ou de me caresser. Mais c'est provisoire. Je pense aussi à quelque chose de plus définitif, l'excision du clitoris, la couture des lèvres. Ca c'est définitif.?

  • Emma encore tu vas très vite en besogne, mais tu acceptes d'entrer dans le jeu des propositions, c'est génial. Je veux bien y penser, Nous regarderons ensemble comment faire, où le faire, quelles sont les conséquences.?

  • Considère déjà que c'est une proposition ferme, dit-elle gravement.?

  • Je le note. Je te propose que nous qualifiions le chemin que nous dessinons ensemble. Phase 1, c'est la signature du contrat, le début d'un certain nombre de modifications corporelles, la soumission volontaire à d'autres, l'intensification des châtiments corporels.?

  • Oui, très bien ! Phase 2 j'arrête de travailler, je ne contribue plus à proposer des évolutions de mon statut, je me soumets totalement à ta volonté. Tu intensifies les modifications corporelles. Tu me confies pour de plus longues périodes à d'autres maîtres. Ou à des maisons d'abattage.?

  • Pas mal, alors phase 3, c'est un enfermement total dont tu ne sortiras que pour les pires châtiments.?

  • Oui, j'accepte. J'accepte tout, la crucifixion, l'A s p h y x i e , la pendaison, l'électrocution, mais en me laissant encore en vie à chaque nouvelle épreuve. Car je propose une phase 4. Une dégradation accentuée, perte de mobilité, amputation, perte des sens, vue, ouïe… Et la m o r t dans de terribles t o r t u r e s. J'ai lu de très belles histoires comme cela. " A life game " sur gaggedutopia.?

  • Pourquoi pas ? Mais loin, très loin, très très loin !?- Tu sais Peter j'ai terriblement été troublée par une nouvelle écrite par une grande prêtresse du latex, Lady Latex, qui décrit une société idéale où chacun peut mener la sexualité de son choix, The Rubber Society. Tu devrais la lire, il y a de très belles idées pour les phases 3 et 4, et même 2. Il y a une scène où l'héroïne, Katherine, surprend dans un restaurant un manège qui l'intrigue, un groupe de femmes toutes magnifique, vêtues en latex et un groupe d'hommes qui festoient joyeusement dans un coin du restaurant. Elle se renseigne auprès de son compagnon qui lui explique qu'il s'agit d'une secte qui pratique le Death Cult, le culte de la m o r t . Ces femmes s'inscrivent volontairement sur une liste d'où est tirée aléatoirement chaque mois une liste de noms. Les femmes choisies se retrouvent dans un restaurant avec des hommes qu'elles ne connaissent pas mais elles savent qu'à la fin du repas ces hommes entraînés les tueront proprement en leur cassant le cou. Bien sûr elles ne savent pas quand elles vont être tirées au sort. Elles acceptent ce sort qui rend leur vie d'esclave latex encore plus passionnante car chaque moment compte. Cette idée m'a plu ! Tu m'inscrirais, Peter, sur une telle liste ??

  • Je vois que tu ne changes pas, mais respectant notre règle, je dirai oui, en phase 4.?

  • Pourquoi pas en phase 3 ??

  • On en reparlera, nous n'en sommes pas là encore. Passons aux choses concrètes. D'abord tu te feras tatouer sur le pubis dès demain Peter's slave. Contente ??

  • Oui, enfin , soupire-t-elle…?- Ensuite, tu t'inscriras au registre des esclaves et tu te feras tatouer à la base de la nuque le code barre correspondant à ton numéro d'inscription . Ce sera visible en permanence. D'accord ? Si on te demande à quoi cela correspond, tu répondras qu'il s'agit de ton numéro d'enregistrement comme esclave.?

  • Oui avec bonheur ! Puis-je émettre une proposition. Me feras-tu raser le crâne. De façon permanente ??

  • Oui, phase 3.?

  • Non, phase 2 !?

  • Je vois que tu ne renonces jamais. Je n'en doutais pas d'ailleurs !?

Peter se penche alors vers Emma et l'embrasse tendrement. Tu te souviens de notre première rencontre, sous la pluie battante. Je ne pensais pas qu'un jour nous échangerions d'aussi noirs desseins.?

  • Moi si, répond-elle. mais j'avais de sérieux doutes sur ton aptitude à le faire...

Par Rubberjohn

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